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Pourquoi le Canada a besoin de plus que la simple résidence des données

Patrii Quebec inc., Guillaume Harvey
Pourquoi le Canada a besoin de plus que la simple résidence des données

Pourquoi le Canada a besoin de plus que la simple résidence des données

Depuis des années, la conversation nationale sur la souveraineté numérique au Canada repose sur une idée simple. Garder les données dans le pays suffirait à nous protéger. Tant que les sauvegardes restent locales et que les serveurs sont dans des centres de données canadiens, plusieurs croient que la souveraineté est assurée.

Mais le monde a changé.

Aujourd’hui, la résidence des données n’est que la première étape.

La véritable souveraineté exige le contrôle de toute la pile technologique.

Le Canada ne doit pas seulement posséder ses données.

Le Canada doit posséder son infrastructure infonuagique.

Le Canada doit posséder les logiciels qui la font fonctionner.

Le Canada doit un jour posséder le matériel qui la propulse.

Et le Canada doit être capable de faire évoluer cette pile sans attendre qu’une entreprise étrangère fasse le prochain mouvement.

C’est pour cette mission que Patrii Cloud a été fondé.

1. Pourquoi la résidence des données ne suffit plus

Un cloud qui stocke des données au Canada mais repose sur des plateformes propriétaires étrangères n’est pas souverain. Il est dépendant, fragile et vulnérable à des décisions prises loin de nos frontières.

Si les couches centrales du cloud sont contrôlées par des entreprises étrangères, le Canada ne peut pas garantir :

  • la stabilité des prix à long terme
  • l’accès continu aux mises à jour
  • l’indépendance légale
  • l’auditabilité de bout en bout
  • l’immunité face aux juridictions étrangères
  • la capacité d’innover ou de pivoter sans permission

Nous en voyons déjà les conséquences.

Les hausses de prix imposées par Broadcom sur VMware ont choqué des organisations partout au pays. OpenShift, souvent présenté comme open source, reste entièrement propriétaire et contrôlé par une entreprise étrangère. Même les plateformes basées sur IBM, vendues au Canada, suivent exactement le même modèle. L’hébergement est local, mais la technologie, les licences et le contrôle restent étrangers.

Un cloud national basé sur ces plateformes ne serait pas souverain.

Il serait dépendant dès son lancement.

Le Canada ne peut pas bâtir son avenir numérique sur des fondations qu’il ne contrôle pas.

2. Le verrouillage fournisseur est un risque de souveraineté, pas seulement financier 

Quand la couche de virtualisation, l’identité, le plan de contrôle ou le réseau sont propriétaires et étrangers, le Canada perd sa capacité de définir son propre destin technologique.

Le verrouillage fournisseur entraîne des risques comme :

  • hausses de prix soudaines
  • forfaits obligatoires et non négociables
  • accès à distance imposé pour le support
  • disparition des options on-premises
  • exposition aux lois étrangères de divulgation
  • changements unilatéraux aux conditions d’utilisation

À grande échelle, ces plateformes deviennent presque impossibles à remplacer. Plus l’adoption est large, plus la dépendance est profonde.

À l’échelle d’un pays, ce n’est plus une question d’affaires.

C’est une question de souveraineté.

3. Le Canada est sur le point de répéter une erreur dangereuse

Imaginez ce scénario.

Les agences fédérales migrent vers des plateformes cloud propriétaires. Les provinces suivent. Puis les municipalités, les hôpitaux, les forces policières, les institutions financières et les universités s’intègrent elles aussi.

En quelques années, toute l’infrastructure numérique du Canada dépendrait d’un ou deux fournisseurs étrangers.

Ensuite, le fournisseur augmente les prix.

Ou restreint des fonctionnalités.

Ou déplace le support à l’international.

Ou devient soumis à des pressions politiques étrangères.

Ou change de modèle de licence.

Ou fusionne avec une entreprise régie par les lois d’un autre pays.

Ce n’est pas hypothétique.

C’est la tendance mondiale.

Si le Canada suit la voie propriétaire des VMware, OpenShift, clouds basés sur IBM ou plateformes similaires, nous enfermons notre propre avenir dans les murs d’une autre entreprise.

4. Le Canada a besoin d’un cloud souverain basé sur des fondations ouvertes

C’est pour cela que Patrii Cloud repose sur une infrastructure ouverte.

Nous utilisons des composants open source éprouvés dans certains des environnements les plus sécurisés du monde. Nous évitons les dépendances de licences étrangères, les plans de contrôle opaques et les modèles commerciaux restrictifs. Certaines capacités sont déjà en ligne. D’autres sont en développement actif. Toutes nous rapprochent d’un objectif clair : offrir au Canada un contrôle complet de ses fondations infonuagiques.

Notre but est d’opérer le cœur entier de la pile cloud, incluant :

  • calcul et virtualisation
  • stockage
  • identité et accès
  • réseautage
  • collaboration
  • outils de développement
  • stockage objet
  • sauvegardes et reprise après sinistre
  • fédération d’identité
  • facturation et gestion des quotas

Chaque couche est conçue pour être transparente, auditables et libre de contrôle étranger.

C’est cela, la vraie souveraineté.

Et c’est dans cette direction que nous avançons.

5. La souveraineté dépasse le logiciel. Le Canada doit reprendre le matériel aussi 

La souveraineté des données et des logiciels est essentielle, mais incomplète. Aucun pays n’est réellement souverain s’il ne contrôle pas le matériel qui exécute ses systèmes critiques.

Aujourd’hui, presque tous les serveurs, commutateurs, microcontrôleurs, CPU, GPU et composants réseau utilisés au Canada sont importés. Notre chaîne d’approvisionnement dépend entièrement de fabricants étrangers.

Patrii vise à reconstruire un écosystème matériel canadien à long terme.

Pas en théorie. En objectif national.

Notre feuille de route inclut l’innovation canadienne en calcul, réseautique, stockage et matériel embarqué. Standards ouverts. Designs transparents. Fabrication canadienne.

Cela prendra des années.

Cela demandera du financement, des partenaires et un alignement national.

Mais sans souveraineté matérielle, la souveraineté logicielle reste incomplète.

6. La souveraineté, c’est aussi l’indépendance économique

Chaque année, des milliards quittent le Canada pour payer des services cloud étrangers, des logiciels propriétaires et du matériel importé. Cet argent aurait pu financer l’innovation canadienne, des emplois canadiens, de la propriété intellectuelle canadienne et de l’infrastructure canadienne.

Un écosystème cloud souverain permettrait de :

  • garder les revenus au pays
  • créer des emplois en ingénierie cloud, matériel et logiciel
  • développer de la propriété intellectuelle locale
  • renforcer la sécurité nationale en réduisant la dépendance
  • offrir des solutions locales aux startups canadiennes
  • contribuer directement à l’économie canadienne plutôt qu’à des profits étrangers

Nous avons l’occasion de bâtir une industrie complète autour de la souveraineté numérique et matérielle. Nous pouvons remettre le Canada sur la carte comme un pays qui construit de la technologie, pas seulement qui la consomme.

7. Nous ne réussirons pas seuls. La souveraineté demande un effort collectif 

Patrii Cloud a été créé parce que le Canada ne peut pas attendre qu’une autre organisation bâtisse notre infrastructure souveraine. Mais nous ne pouvons pas accomplir cette mission seuls. La souveraineté n’est pas quelque chose qu’une entreprise peut créer isolément. Elle doit devenir un effort national.

À long terme, le Canada aura besoin d’un écosystème complet : développeurs, ingénieurs, chercheurs, fabricants, investisseurs, organismes publics et entreprises prêtes à adopter des technologies souveraines.

Pas nécessairement aujourd’hui, mais dans la construction d’un mouvement durable, cohérent et collectif.

Les enjeux sont réels.

Les défis sont importants.

La mission dépasse chacun d’entre nous.

Mais ensemble, nous pouvons accomplir ce que plusieurs croient impossible.

Nous pouvons bâtir un écosystème cloud souverain.

Nous pouvons relancer l’innovation matérielle canadienne.

Nous pouvons reprendre le contrôle de notre avenir technologique.

Nous pouvons bâtir un cloud qui nous appartient, nous sert et nous protège.

Vos données. Votre cloud. Votre matériel. Votre pays.

L’équipe Patrii Cloud


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